RPG Pokémon
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

RPG Pokémon

jeu Pokémon en RPG adoptez votre Pokémon et devenez le maître
 
AccueilPortailGalerieRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-17%
Le deal à ne pas rater :
-17% Apple MacBook Air M2 13” 512 Go (2022)
1179 € 1429 €
Voir le deal

 

 [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende.

Aller en bas 
AuteurMessage
Dark Enteï
Admin Enteï
Admin Enteï
Dark Enteï


Nombre de messages : 406
Date d'inscription : 22/10/2006

informations RPG
badges:
[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Left_bar_bleue8/8[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty_bar_bleue  (8/8)
clan: Aucun
PV des Pokémon:

[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty
MessageSujet: [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende.   [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Icon_minitimeJeu 25 Jan - 19:52

Situation du pays de Zorac :

Le Stiour est un pays qui est dans un monde inconnu. Habités par des humains normaux et des monstres. En guerre avec le Touraque, pays voisin.

1. Meutre en pleine nuit


Alors qu’un soleil radieux éclairait le village de Cortahar, M. Gontrand entra dans la boucherie. M. Gontrand était assez gros et petit. Une petite moustache noire ornait son visage brun. Il était le seul paysan du village.

Il regarda la viande puis se décida et alla au comptoir.

- Deux saucisses et 150 grammes de porc.

Rastan, le boucher du village opina légèrement puis alla chercher la viande demandée. Il revint vite et demanda :

- Chipolata ?

Le paysan opina aussi puis détourna son visage vers la vitre. Il y voyait la route. Parsemée de pavés et large. Il entendit Rastan dire :

- Cela fera 25 Ranre.

M. Gontrand chercha dans ses poches et y trouva le compte juste. Il le tendit vers Rastan tout en prenant la viande.

- Sinon, dit-il soudain, comment va le commerce ?

- Oh ! répondit Rastan tout en mettant l’argent dans la caisse. Comme je suis le seul boucher du village, ça marchera toujours. Et sinon vous, comment allez-vous ? On ne vous voit plus que dans le jardin de votre ferme.

- Oh, moi ça va, Régiss tousse légèrement mais il s’en tirera. Bon j’y vais, au revoir !

- Au revoir !

M. Gontrand sortit de la boucherie et s’en alla vers la boulangerie. Il y entra et alla vite au comptoir.

- Deux baguettes

M. Gherun alla chercher les baguettes puis les donna au paysan sans un mot.

- C’est combien ? dit le paysan avec une certaine amertume dans sa voix.

- 15 Ranre ! dit M. Gherun en le regardant de haut.

Et le paysan sortit. Il alla alors vers les portes du village. Les maisons était toute faites dans la même pierre et se ressemblaient.

M. Gontrand se dirigea vers un sentier et marcha pendant 10 bonnes minutes. Il arriva alors devant une ferme assez grande faites en bois. Il parcourut le jardin puis entra dans la maison et alla dans la cuisine. La cuisine était assez petite, décorée de tableaux représentant des fleurs. Il ouvrit le frigo, y rangea la viande et laissa les baguettes sur la table. Il sortit de la pièce et cria dans le couloir :

- Régiss ! Viens un peu !

Un garçon arriva et entra dans la cuisine suivit du paysan. Ce garçon avait des cheveux d’un noir de jais et ne devait pas avoir plus de 9 ans. Ses vêtements étaient troué de partout et couvert de boue.

- Tu as encore été dans l’enclos des cochons enragés toi?

- Oui tonton, mais c’était parce qu’un cochon avait l’air blessé mais il ne l’était pas !

- Oh ca va, rétorqua le paysan. Bon demain, tu sais bien qu’on va à Zorsforde ! Le trajet sera long. Nous nous réveillerons tôt, donc on va aller dormir tôt.

- Oui tonton ! dit Régiss d’un ton remplis de déception.

Il sortit de la cuisine et le paysan prépara le souper.



Après avoir finit son assiette, Régiss se leva et alla dans sa chambre. La nuit était déjà tombée.

M. Gontrand resta un peu dans la cuisine puis décida de faire pareil.



Alors qu’une brise légère s’installait sur le village, un homme encapuchonné entra dans la demeure de la ferme. Il courut vers la porte en se retournant souvent puis entra dans la ferme. Le hall d’entrée était plongé dans la pénombre. Il alluma une bougie puis regarda la pièce, petite et bordeaux, elle n’avait rien de spéciale. L’inconnu entra donc dans le salon. Un peu plus grand. Il était décoré de tableaux représentant des fleurs. L’inconnu alla vers une armoire et en sortit un tas de photo… de fleurs… L’inconnu les jeta par terre en crachant au sol puis sortit de la pièce, se retrouvant dans la cuisine. Il entendit alors une voix grave :

- Y a quelqu’un ?

Il avait été repéré et devait sortir de la pièce au plus vite pour se cacher.

« Et mince ! Ce vieux fou s’est réveillé ! » pensa-t-il avant de se faufiler dans un couloir. Il se retrouva vite devant un escalier de marbre et le monta. Il alla se cacher dans une pièce. Un lit et une garde-robe y étaient. Il vit une fenêtre au fond de la pièce et en resta bouche bée, s’était la seule fenêtre qu’il avait vu depuis le hall d’entrée. Il vit encore es tableaux de fleurs avant d’entendre des pas dans l’escalier. La porte s’ouvrit à la volée et le paysan posa sa fourche sur la porte de la garde-robe et se mit dans son lit. Il commença à ronfler après une demi-heure d’attente. C’est alors que l’inconnu sortit de sa cachette : la garde-robe. La fourche tomba dans un fracas retentissant. L’inconnu fit volte-face, regarda le paysan qui ronflait toujours. L’inconnu sortit alors de la pièce et vit de la lumière dans une autre pièce. La porte s’ouvrit alors et Régiss en sortant. L’inconnu se cacha dans l’escalier.

- TONTON ? C’était quoi ce bruit ? demanda Régiss.

La porte de la chambre du paysan s’ouvrit alors et une voix retentit :

- Ma fourche est tombé sur le sol, rendors-toi maintenant. Demain est une longue journée.

Les deux portes se fermèrent et l’inconnu s’assit dans l’escalier.

« Ou il peux se trouver ? »

Il descendit et retourna dans le salon, fouilla toue la pièce puis s’assit sur un fauteuil de velours.

« Il m’aurait mentit ? »

Il se leva et retourna dans la cuisine, la fouilla mais n’y trouva rien. Il descendit alors a la cave par un autre escalier de marbre. La cave était petite, crasseuse et humide. La cuve a mazoute et la citerne se trouvait en plein milieu. L’inconnu fouilla par tout, a travers les toiles d’araignée, les fentes… Mais ne trouva rien d’autre que de la poussière. Il vit alors deux petites charnières dans le mur. Il essaya de l’ouvrir. Il ne put le faire et dit :

- Régiss !

Une porte s’ouvrit alors dans le mur et il y entra. Il parcourut un tunnel long avant d’entrer dans une pièce ronde. En plein milieu, une boite en carton se trouvait sur une pierre plate. L’inconnu s’avança et entendit une sonnerie stridente ! Il courut vite vers la pierre, la prit et se faufila dans le tunnel. Il retourna dans la cave puis alla vers la halle d’entrée mais le paysan se trouvait dans l’embrassure de la porte.

- Espèce de sale Rotardure ! Rends moi ça !

- Allons donc ! Tu m’as donc reconnu !

- L’odeur de ton espèce empeste a des kilomètres a la ronde !

- Ne me traites pas ! Et laisses moi sortir. Tu n’auras pas de problème comme ca !

Le paysan ricana puis brandit sa fourche.

- Ne fait pas d’idiotie Gontrand !

Le paysan ricana encore puis dit d’une voix assurée :

- Tu ne sais pas pratiquer la magie donc je n’ai pas peur !

- Mais certains de mes maîtres peuvent utiliser la magie !

Le Rotardure dit une parole inaudible puis s’éleva dans les airs grâce à un saut et retomba lourdement sur M. Gontrand. Le paysan se débattit avant de perdre sa fourche. Mais il avait réussit a entailler le Rotardure.

Le monstre la balança à travers la pièce et sortit de la maison. Il saignait abondamment et boitillait. Il se dirigea vers le village, le traversa et arriva à la lisière de la forêt Gasmoutch. Il regarda derrière lui et vit le paysan, fourche brandie. Il porta un coup au Rotardure qui para le coup et fit tomber la fourche a terre. Le Rotardure la reprit et entailla son ennemi qui cria de douleur.



5 minutes passèrent et Régiss arriva à la lisière. Il vit le corps de son tonton, entaillé de partout. Il s’effondra a genoux et pleura a chaude larmes.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Enteï
Admin Enteï
Admin Enteï
Dark Enteï


Nombre de messages : 406
Date d'inscription : 22/10/2006

informations RPG
badges:
[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Left_bar_bleue8/8[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty_bar_bleue  (8/8)
clan: Aucun
PV des Pokémon:

[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty
MessageSujet: Re: [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende.   [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Icon_minitimeJeu 25 Jan - 19:53

2. Zorac


L’aube se leva vite laissant échapper une brise assez forte.

Zorac était appuyé contre un poteau du pont reliant son monastère au centre du village. Il repensait à M. Gontrand.

Zorac était un garçon de 17 ans, courageux et loyale. Il a des cheveux blonds et des yeux bleus. Il est assez grand et est maigre.

Il vit sa maman, Millaidy, courir vers lui.

- Mon chéri, je t’ai cherché partout…

- Fallait pas !

Zorac avait besoin d’être seul, les événements de la nuit dernière l’avaient chamboulé.

Millaidy rejeta ses longs cheveux roux en arrière et dit :

- Je te comprends Zorac mais c’est la vie, il y a des accidents, des meurtres, il faut mourir un jour !

- Ca ne changera pas, tu crois que le meurtre est quelque chose de normal !! s’emporta Zorac en détournant le regard.

- Ecoute !

Cette fois, Millaidy avait un ton de colère.

- Tu ne peux pas te refermer a cause de ça, la vie continue !!

- Va-t-en !

Zorac la repoussa et courut vers le centre du village.

Il sentit des gouttes de pluies et regarda le ciel. Nuageux.

« Si je retrouve l’assassin, je le tue ! »

Il alla à la taverne du village.

La taverne était remplie comme a son habitude. Beaucoup de gens parlaient de la mort de M. Gontrand. Quelques autres n’en parlaient pas. Ce qui étonna Zorac. Il alla au bar en bois massif et demanda :

- Un verre de cola, s’il vous plait !

Le barman apparut. Son visage était parsemé de cicatrices et de rides. Il avait un œil de verre et des cheveux gris mal coiffés. C’était M. Cléore.

M. Cléore alla chercher le verre de cola et le donna a Zorac sans ajouter un mot. Zorac but son verre et s’en alla, et vit Rastan, son frère, entrer.

Rastan se dirigea vers lui et lui demanda :

- Ca va p’tit ?

- Non, t’aurais pas remarqué que personnes ne vas ces temps-ci !?

- Ca va !!

- L’enquête avance ?

C’était le barman qui venait de parler.

- Oh, les inspecteurs sont arrivés sur les lieux du crime. Il l’examine en ce moment même. Je vais devoir y aller, file moi mon petit verre de cognac et j’irai.

- Où ? l’interrompit Zorac sans le regarder.

- Sur les lieux du crime, je pourrai aider comme ça…

- Comme si tu pouvais les aider !

Rastan ne répondit pas et vida son verre en une gorgée. Il s’en alla sans regarder son frère.

- Tu sais bien comme est ton frère, il croit qu’il peut aider tout le monde mais, c’est toujours un enfant qui sait manier un couteau pour moi !

Rastan était le boucher du village.

- Oui… Mais bon, je ne préfère pas-y penser…

- Penser a quoi Zorac ?

Un homme massif venait de parler. C’était M. Gherun. Il avait une balafre traversant sa joue droite et une bouche si fine qu’on ne la voyait presque.

- Oh mon frère veut encore jouer les héros !

- Tu sais bien que ton frère est fait pour être guerrier et non boucher ! rétorqua M. Gherun.

- Il n’avait qu’à s’engager comme inspecteur !

- Ils n’ont plus engagé d’inspecteur depuis 2 ans car ils n’en ont pas besoin ! intervint M. Cléore. Mais Rastan m’a dit que quand il pourra s’engager, il le fera… je crois qu’il ne l’a pas dit a Millaidy…

Zorac fut bouche bée par la révélation du barman et jura entre ses dents.

- Il veut faire ça ? Mais, notre famille en serait brisée !

- Ta mère comprendrait son choix ! rétorqua M. Gherun.

M. Cléore opina puis se dirigea vers un autre client encapuchonné. Cet homme avait une voix grave.

Zorac essaya de le reconnaître mais M. Gherun parla :

- Et toi ? Ca n’a pas l’air d’aller.

- Je ne vais pas bien comme tout le monde ici ! s’emporta Zorac en continuant de regarder l’inconnu.

Leurs regards se croisèrent. Et l’inconnu s’approcha de Zorac mais M. Gherun s’interposa.

- Bonjour, que s’est-il passé ici ? demanda l’inconnu.

- Que voulez-vous dire ? demanda M. Gherun.

L’inconnu siffla les mots suivants :

- Artioum lerte or tzare !

M. Gherun prit l’inconnu par le col et la capuche tomba laissant apparaître le visage de l’inconnu. Zorac poussa une exclamation de terreur. Tous les clients se levèrent d’un bond, poings brandis.

L’inconnu avait deux petites cornes a la place des oreilles, ses yeux était rouge sang et sa peau, d’un noir de jais. Des cheveux blancs et longs s’étendaient sur tout son ventre.

- Un Rotardure ici ! dit M. Cléore. Tuez-le !

- Je vais m’en occuper ! assura M. Gherun en assommant le monstre avec un tabouret.

Il le mit sur son épaule et sortit de la taverne. Personne n’osait le suivre.

Zorac recracha son cola en voyant un liquide blanchâtre dans la capuche.

Un homme entra dans la taverne, essouflé et dit a haute voix :

- Tous les vendeurs et commerçants doivent aller dans la maison de M. Gherun.

Beaucoup de personnes se levèrent et partir, y comprit le barman.

Les marchants et les vendeurs étaient les personnes les plus importantes du village. Et donc, décidait des lois et des choses dans le genre. Zorac prit la capuche et partit avec. Il tourna a un coin de la rue et se retrouva sur le pont. Il le traversa en vitesse et arriva devant le monastère. Imposant et assez sale. Zorac ‘entra et traversa le corridor assez petit. Il se retrouva dans le salon. Petite pièce décorée en bleu. Deux canapés et une petite table s’y trouvaient. Zorac sortit de la pièce, monta un escalier de marbre et se retrouva dans un couloir au plancher rongé par les mites. Il ouvrit une porte et se retrouva dans une cambre mal rangée ; la sienne.

« C’est quoi un Rotardure ? » se demanda-t-il en regardant le liquide blanc.

Il continua se poser des questions jusqu'à que la nuit tombe. Il descendit et alla dans la cuisine. Il y trouva Rastan l’air inquiet et préoccupé.

- Qu’y a-t-il ? demanda Zorac.

- Tu étais pourtant la quand sa s’est passé non ? Un Rotardure ici, tu te rends compte de ce qui se passe ? Un meurtre et puis ça…

- Mais le Rotardure a été neutralisé…

- Tu crois qu’il existe un seul monstre comme ça, il va falloir le relâcher si nous voulons préserver notre sécurité !

- Il suffit de l’interroger !

- On l’a déjà fait mais il ne veut répondre !

- Obliger le !

- Impossible, et si M. Gherun n’était pas la, nous saurions mort a l’heure qu’il est !

- Qu’a-t-il fait ?

- Il l’a neutralisé ! S’il n’était pas surveillé, en ce moment même, par Jamson, il aurait déjà détruit le village !

- Jamson ?

- M. Gherun !

Rastan avait l’air sur les nerfs. Zorac évita donc de lui demander autre chose.

Millaidy, sa mère, entra.

Rastan l’embrassa sur sa joue laissant leurs cheveux roux et longs se toucher.

- Alors ? Vous croyez qu’il y a un risque pour nous ?

Rastan opina puis dit :

- Je propose qu’on quitte le village ! Suazre n’est pas loin.

- NON ! beugla Zorac en s’approchant de son frère. Je ne quitte pas mon village.

- Tu veux mourir ou quoi ? s’ exclama Rastan en se levant d’un bond.

Il prit son frère par les épaules.

- Tu risques de mourir ! Il faut quitter le village !

- Non.

Cette fois, c’était Millaidy qui venait de parler.

- Mais maman, on risque de mourir ici !

- On risque aussi bien de mourir a Suazre, alors autant rester ici, tu ne crois pas ?

- Beaucoup de personnes commencent à partir, il en reste plus que nous, la famille Gherun, Cléore, Régiss et l’ancien menuisier !

- Oh celui-là, qu’il meure ! dit Millaidy d’un ton aussi calme, comme si elle parlait de recette de cuisine.

L’ancien menuisier avait essayé de voler la propriété de Millaidy bien avant la naissance de Zorac. Environ a celle de Rastan.

- Donc, je partirai tout seul !

Rastan tourna les talons et s’adressa a son frère.

- Et toi, arrête de te mêler d’affaire d’autrui.

- Et toi, va t’engager chez les inspecteur puisque tu en rêve !

Les mots étaient sortis de sa bouche sans prévenir. Rastan devint tout rouge et plaqua son frère contre le mur ; Millaidy laissa échapper une exclamation de rage en giflant Rastan. Zorac étourdi recula de trois pas laissant les deux autres crier :

- Il se mêle de tout !

- Moi aussi, je me mêlerais de tout si j’avait vécu sa a son age.

- Ca ne le regarde pas !

- Ca ne te regarde pas non plus Rastan !

- Si ! Je vais devenir un inspecteur donc, je prends con science de ce que je dois faire !

- Tu ne l’es pas encore et tu ne le seras jamais !

Rastan esquissa un geste et en sortit un couteau de boucher.

- Tu crois que ce couteau me coupera toute ma vie ? Et bien tu te fourres le doigt dans l’œil !

- Donne ce couteau Rastan ! intervint Zorac.

Rastan grommela puis donna le couteau a Millaidy et se tourna vers son frère.

- Zorac, c’est parce que tu es mon frère sinon tu aurais déjà mon pied dans la figure !

- Et bien j’attends !

- NE ME TENTE PAS ! fulmina Rastan en poussant son frère.

Il sortit de la pièce.

Zorac se releva et demanda sa maman :

- On mange quoi se soir ?

Il voulait changer de conversation a tout prix.

- Pomme de terre et saucisse au fromage !

Millaidy sortit de la pièce et monta l’escalier de marbre. Zorac resta débout au milieu de la pièce et remarqua que Millaidy avait laissé le couteau de Rastan. Il le prit et le cacha dans sa poche.



Le soupée ne se passa pas en toute gaîté. Rastan fulminait de plus en plus car Zorac le taquinait. Rastan déposa violement ses couverts et s’en alla du monastère.

- Je me demande pourquoi est-il comme ca ! dit Millaidy en débarrassant la table.

- Il est idiot, c’est tout ! Il ne comprends pas tout et sa l’énerve. Il nous énerve avec sa en plus et il ne s’en rend pas compte.

Zorac sortit prendre l’air dans le centre du village. Il s’apprêtait à retourner quand il vit un homme encapuchonné sortir du village. Se dirigeant vers la forêt. Zorac était trop fatigué pour le suivre mais se promit qu’il le ferait le lendemain. Il continua vers son monastère quand il se retrouva nez a nez avec l’ancien menuisier.

- Oh c’est toi, sale gamin, retourne chez toi ! Tous le monde pourrait te soupçonné de faire quelque chose.

L’homme avait une canne et des cheveux gris. Il portait des vêtements noirs.

- Et pourquoi vous promenez-vous alors ? demanda Zorac en le regardant d’un œil noir.

- Depuis quand es-tu insolent ? fulmina l’homme en brandissant sa canne.

- Depuis que vous êtes la et que vous me dites : sale gamin !

Il hésita à brandir son couteau mais y renonça.

- J’ai vu un homme se diriger vers la forêt, il avait une capuche. Dites-le à M. Gherun.

- De quoi ?

M. Gherun venait d’arriver.

- Un homme a la capuche vient de se diriger vers la forêt ! dit Zorac.

La couleur de la peau de M. Gherun pâlit. Et il ‘accourut avec le menuisier vers la forêt. Zorac se promena encore un peu et croisa son frère.

- Que fais-tu là ? C’est dangereux Zorac…

- Et toi ?

- J’évite le monastère car l’ambiance n’y est pas !

- Si on y retournait ? proposa Zorac avec un rictus.

Rastan opina puis regarda vers la forêt.

- Pourquoi M. Gherun y allait ?

- Ca ne te regarde pas !

- Ca va, j’ai compris ! Le Rotardure s’est échapper, s’est ça ?

Zorac ne répondit rien.

- Ecoute, je peux les aider a capturer ce monstre, tu ne veux pas qu’ils meurent a cause de toi ?

- Non Rastan… Ils sont allés à la forêt car un homme encapuchonné y était entré.

- Fallait le dire plutôt !

Rastan avança d’un pas puis dit :

- Retourne chez toi ! je ne veux pas qu’il t’arrive malheur.

Zorac tourna les talons et se dirigea chez lui.



Chez lui, il raconta les événements passés a Millaidy qui parut inquiète.

- Je crois que Rastan a raison, il faut mettre plus de distance entre se monstre et toi !

- Mais non, ils vont le tuer ! J’en suis sur.

Zorac regarda la porte, attendant Rastan.

Rastan rentra une heure plus tard. Zorac sauta devant lui puis demanda :

- Alors ?

- Ils s’étaient séparés pour rechercher et je les ai aidés. Aucune trace de ce monstre, a croire qu’il s’est volatilisé. Demain, j’y retournerais, on verra mieux les traces comme ca.

- J’irai avec toi !

- Non ! dit Millaidy dans un souffle. J’ai téléphoné, nous partirons dans deux semaines à Suazre.

Zorac se retourna vers sa mère, l’air menaçant. Sa mère fit simplement non de la tête et, furieux, Zorac monta dans sa chambre.

Revenir en haut Aller en bas
Dark Enteï
Admin Enteï
Admin Enteï
Dark Enteï


Nombre de messages : 406
Date d'inscription : 22/10/2006

informations RPG
badges:
[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Left_bar_bleue8/8[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty_bar_bleue  (8/8)
clan: Aucun
PV des Pokémon:

[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty
MessageSujet: Re: [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende.   [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Icon_minitimeJeu 25 Jan - 19:57

3. La chasse.
Zorac se réveilla en entendant un bruit atroce. Un bruit qui glaça son sang. Il huma l’air, paniqué. Il sauta hors de son lit encore tiède et alla inspecter le couloir. La tapisserie était remplie de taches bleues. Que se passait-il ? Il prit peur et descendit l’escalier en silence. D’ailleurs la maison était toute silencieuse. Pas un rire, ni une pleure. Zorac se demanda encore se qu’il se passa.

Le Rotardure avait-il été tué et qu’il serait partit au village ? Ou est ce que le Rotardure avait tué un habitant du village ?

Il commença a paniquer puis tourna en rond. Il s’assit sur une marche de l’escalier.

Il patienta une heure a attendre une voix. La porte s’ouvrit, il brandit le couteau, prêt a frapper. Mais Millaidy apparut dans l’embrassure de la porte, les bras surchargés de paquet en carton.

- Aide-moi au lieu de rester là comme un plouc !

Zorac se leva en ayant du mal et prit deux paquets.

- Je suis resté là a t’attendre, je me suis demandé quoi…

- Si tu avait prit la peine de bouger un peu, tu aurais été dans le salon ou un mot t’y attendait ! cingla Millaidy.

- Ou est Rastan ? demanda Zorac pour changer de discussion.

- Il est au village avec M. Gherun, ils aident M. Cléore qui déménage. Bientôt, M. Gherun tombera en dépression. Son village qui se décompose.

- Il n’avait pas a laissé fuir ce monstre !

Zorac et sa mère étaient entrés dans la cuisine. Zorac déposa les boites en carton sur la table et demanda rapidement :

- A quoi sa sert, cette chose ?

Un liquide bleu reposait dans les boites, le même que sur les murs du couloir.

- Il faut vider la boite puis la remplir par nos affaires ! dit Millaidy apparemment fatiguée.

Zorac grogna et grommela :

- Je ne veux pas partir !

Millaidy se retourna brusquement et lui lança un regard noir.

- Dis-tu ? Je n’ai point compris ton raisonnement !

Zorac évita son regard et lança d’une voix forte :

- Je ne veux pas partir de mon village !

Millaidy croisa les bras et tapa le pied sur le carrelage.

- De toute façon, tu n’as pas le choix ! Rastan et moi avons prit la décision la plus sage. Ne trouves-tu pas ?

- Bien sur que non, si le Rotardure en avait après nous, il nous poursuivrait jusqu’a Suazre ! Et comme il n’a rien après nous…

- Ce n’est pas la question ! répliqua Millaidy. Ces créatures maléfiques peuvent tuer pour rien. A-t-il un but ? Nous n’en savons strictement rien !

- Ah oui ?

- J’en connais plus que toi, quand j’était enfant, il y avait beaucoup de bataille avec ces créatures maléfiques. Toi, tu n’y connais rien !

- Alors, donne moi des leçons sur se sujet. Au moins t’arrêterais de faire l’idiote en reparlant d’eux et tu te raviserai de ta décision !

Zorac avait avancé d’un pas sans s’en rendre compte.

- Alors oui ou non ?

- Bien sur que non, je ne t’apprendrait pas grand-chose ! dit-elle a voix basse pour calmer Zorac.

- Tu vois ? Tu n’y connais rien !

- Tu crois que toi, t’y connais quelque chose ?

Millaidy détourna son regard et leva la main quand Zorac essaya de répliquer.

- Cette discussion est close !

Elle baissa les yeux vers les cartons et commença a le boire. Apparemment, c’était buvable.

Zorac sortit marmonnant des jurons. Il entra dans le salon et vit M. Gherun assit tout près du feu. Rastan était en pleine discussion avec M. Cléore. Il se regardait de haut. Il y avait de l’électricité dans l’air ! M. Gherun sorti au garçon et il alla s’asseoir. Le feu ne chauffait guère.

« C’est déjà mieux que rien ! » songea-t-il avant de tousser bruyamment.

Il essayait d’écouter la conversation de son frère mais il ne réussit qu’à entendre un non et un oui.

- Alors ? Tu déménages bientôt ? demanda M. Gherun sans arrêter de regarder le feu.

Zorac prit le temps d’analyser la phrase. Sa concentration n’était pas a pleine puissance.

- Je n’en sais strictement rien et je m’en fiche ! Que se soit loin ! C’est tout ce que je demande !

- Ah bon, je serai toi, je me réjouirais de partir !

- Pourquoi ne le faites-vous pas ? proposa Zorac en posant son regard vers la balafre de l’homme.

L’homme soupira puis répondit avec une pointe d’amertume :

- Je ne puis pas ! Et ne demanda pas pourquoi ! ajouta-t-il en voyant le regard perplexe du garçon. Je garde des secrets !

Zorac n’essaya pas d’insiste et eut soudain une idée :

- Et l’enquête, les inspecteurs ont des pistes ?

- Ce n’est pas a moi de demander mais a l’ancien menuisier ! Son frère est un inspecteur chargé de cette enquête.

- J’irai alors !

- Bon j’y vais, je dois aider M. Cléore.

Zorac lui serra la main et le regarda partir.

- Et Régiss ? Il habite ou ? J’ai oublier de le demander avec tout ce remue-ménage !

- Chez moi ! Viens lui rendre visite ! Quand tu auras le temps !

Et le boulanger sortit de la pièce en compagnie des deux autres hommes.

Zorac resta a regarder le feu s’éteindre perdue des pensées trop complexes pour lui. Le soir commença a tomber. Il prit un bois et le mit sur les braises. Il remua un peu avec une barre de métal accroché au mur puis sortit de la pièce.

Il rencontra sa mère rangeant des habits dans les cartons et lui demanda :

- Sais-tu pourquoi M. Gherun cherche a rester ici alors qu’il voudrait partir ?

Millaidy le regarda d’un œil rond avant de lancer :

- Tu crois qu’il n’a pas des secrets ! Cet homme a besoin d’intimité ! Je ne vais pas lui poser cette question ! C’est d’un manque de respect, n’y penses plus ou tu auras a faire a moi !

Millaidy se retourna et lança :

- Demain, tu pars avec Rastan a la chasse, tu devras être prêt a 7 heures du matin !

Zorac sentit une bouffée de colère montée en lui. Sa mère ne devait pas lui parler une nouvelle fois sinon, sa allait exploser.

Mais, elle continua dans sa lancée :

- Et tu reviendra deux heures après. Je veux de la viande !

- Tu crois que c’est aussi facile que ca ??? rugit Zorac en renversant un carton. Je ne suis pas ton chien non plus ! Je partirai demain à 8 heures. Point finale.

Millaidy renversa une caisse. Elle soupira puis s’excusa :

- Je suis désolée, je suis tressée par ce déménagement. Pars a l’heure que tu veux.

Zorac sourit puis alla au lit.



Zorac se réveilla en sursaut, regarda sa montre : 9 heures du matin. Rastan était certainement déjà partis et Millaidy allait lui passer un savon.

Il se lava les mains et la tête, s’habilla, s’empara de son arc a flèches. Il descendit en trombe de l’escalier, alla dans le placard a balais, ou était rangées les flèches. Il les attrapa au vol et sortit de la maison en sursautant comme un fou !

Il venait de voir un homme cagoulé a la lisière de la forêt au loin.

« Rastan ! »

Il courut a toute vitesse laissant tomber une flèche. Il arriva a la lisière et pénétra dans la forêt. Il courut un peu partout mais ne trouva par Rastan. Il devait déjà être dans la plaine du Phénix. Il courut alors encore plus vite, il devait le prévenir du danger qui le menaçait.

Il avait enfin finit de traverser la forêt. Une grande plaine dont on ne voyait pas la fin se dressait devant lui. Le meilleure endroit de chasse du nord ! Il regarda autour de lui : aucune trace de Rastan ni du monstre. Il marcha alors, reprenant son souffle. Il vit un lapin assez maigre et le laissa filer. La chasse l’importait peu en ce moment.

Il regarda encore derrière lui mais personne ne semblait être attiré par la plaine.

Une heure passa. Aucune trace de son frère. Puis encore une heure et une autre (il tournait en rond). Et son estomac commença a gronder. Il entendit un bruit de sanglier et regarda la bête foncer sur lui. Il avait l’air brûlé de toute part. Mais c’était le reflet du soleil qui tapait fort. D’ailleurs, le soleil brûlait le cou de Zorac.

Le garçon brandit son arc a flèche et tira un projectile qui s’enfonça dans l’œil droite de la bête. Le sanglier cria de rage et percuta Zorac qui tomba à la renverse. Son arc tomba a un mètre de lui. Il soupira et se releva. La bête rugissait et fonçait dans le vide. Zorac marcha sur la pointe des pieds. Mais il marcha sur une branche qui se brisa sur le choc. Le sanglier se retourna et fonça sur le garçon a un mètre de son arc. Zorac se concentra et sauta. Il l’atteignit et fut piétiner. Il aurait du mourir sur le choc mais ils se releva sans aucune difficulté. Il fut perturbé. La bête avait plus peur de lui qu’avant. Zorac eut pitié puis reprit la raison. Il décrocha une flèche dans la gorge du sanglier qui cria de douleur avant de tomber lourdement sur le coté. Il mit le corps du sanglier sur son épaule et remarcha.

Une heure passa avant qu’il n’arrive a la forêt. Il la traversa, elle lui semblait plus touffue. Mais il n’eut le temps de l’observer. Un craquement se fit entendre et il se retourna. Le monstre L’homme cagoulé était juste derrière lui, couteau brandit. Zorac laissa tomber son arc au sol et décrocha une flèche a toute vitesse. Le projectile toucha l’épaule du Rotardure laissant couler du sang mauve et blanc.

Le Rotardure s’affaissa lourdement sur l’arbre d’a côté, la respiration haletante. Zorac sourit et voulut l’achever quand il vit que le Rotardure était sans défense. Il tourna les talons et courut vers le village. Prévenir les quelques derniers villageois.

Il parcouru toute les rues, personnes. Il retourna au monastère a contre coeur, prévenir Rastan était sa dernière chance. Il tourna a un angle de rue et tomba sur un homme aux cheveux brun appuyé sur une canne. Il était assez petit mais bien portant.

- Bonjour Zorac ! dit-il.

Zorac sourit à Germanius Cléore, le docteur du village et le frère du barman.

- Bonjour, vous ne savez pas au se trouve M. Gherun ?

Germanius lui lança un œil rond puis montra du doigt la forêt en disant :

- Tu es allé dans la forêt et qu’est ce qu’il se passe ?

- Comment le savez-vous ?

- Je suis chargé de te surveiller.

- Qui vous a dit de faire ça ? aboya Zorac en regardant l’homme.

- Tout le reste du village.

Zorac sentit qu’il allait exploser ! Mais M. Gherun apparut et lui raconta les événements

M. Gherun courut alors vers la forêt suivie de Zorac et de Germanius.

Rastan apparut tout près de la lisière couvert de tache de sang.

- Que se passe-t-il ? demandèrent les deux frères d’une même voix.

- Nous allons chercher le Rotardure blessé d ans la forêt.

Rastan laissa échapper une exclamation de surprise.

- Je ne l’ai pas vu… dit-il avec une voix remplie d’inquiétude.

- Et toi ? Ces taches de sang sont les tiennes ?

- Non, d’animaux que j’ai chassé…

- Alors pourquoi n’as-tu pas d’animaux morts avec toi ?

Mais Germanius et M. Gherun étaient partis et Rastan pénétra dans la forêt.

Zorac se sentit mal. Mais, il pénétra lui aussi dans la forêt. Il rejoint les autres et dit :

- C’est par là !

Les 3 hommes se dirigèrent vers l‘endroit que Zorac montrait.

M. Gherun disparut derrière un buisson puis rugit :

- Zorac, viens ici !

Zorac fut étonné mais s’approcha quand même de l’endroit. Il regarda par-dessus le buisson et vit M. Gherun qui tapait son pied sur le sol. L’air mécontent.

- Oui ? dit Zorac d’une voix timide.

- Ou vois-tu un Rotardure ?

Zorac regarda et ne vit que trois sangliers et des taches blanches mauves.

Zorac ouvrit la bouche pour répliquer mais se ravisa. Il regardait les deux sangliers qui ne l’appartenait pas.

- Alors ? As-tu quelques chose a dire pour ta défense ? aboya Germanius.

Rastan restait silencieux regardant la scène d’un œil inquiet.

Zorac le regarda puis comprit enfin :

- Toi ? Que fait tes deux sangliers ici ? Tu as fait quoi avec le Rotardure ?

Rastan regarda son frère puis Germanius qui avait réculé de trois pas.

- Je…

- Allez dit ! cingla Zorac.

Rastan regarda M. Gherun qui paraissant a la fois inquiet et avide de savoir.

- Laisse moi continuer Zorac ! dit enfin Rastan. Je suis arrivé ici, j’ai vu ton sanglier et les taches de couleurs… Mais le monstre avait déjà fuit a mon avis. Donc, je suis venu vous prévenir.

- Qui nous dit que c’est vrai ? demanda Germanius.

- Les deux sangliers en sont la preuve.

- Tu aurais bien pu laissé les deux sangliers là quand tu as vu le Rotardure et que l’a aidé a t’enfuir ! commenta M. Gherun.

Rastan paraissait désemparé. Il avança d’un pas vers les taches puis en prit dans les mains.

- C’est du sang de Rotardure ! Donc, même si je l’avais aidé comme le dit mon jeune (il insista sur le mot) frère, vous pourriez quand même le rattraper.

- Il a raison ! couina Germanius sans quitter de ses yeux Rastan.

M. Gherun acquiesça.

- Bon, je crois que serait préférable que vous restez ici, Rastan. Toi et ton frère. On ne sait jamais qu’il revienne. Germanius et moi allons fouiller la forêt. Nous avons une chance de le rattraper.

Rastan grommela pendant que son frère parla :

- Je crois que Rastan doit s’en aller, il a peut-être aider le monstre !

M. Gherun se retourna et dit :

- Non, obéissez sans commentaire !

Et il partit avec Germanius.

Zorac regarda son frère puis croisa les bras et regarda dans une direction opposé.

Il aperçut un nid d’oiseaux sur un arbre. Les petits oiseaux voletait au dessus de celui-ci.

Zorac sourit a cette vue et les regarda longtemps. Il lança un regard en biais a Rastan qui grommela encore une fois.

Des minutes passèrent dans la même ambiance jusqu'à ce que Germanius réapparaisse :

- On ne l’a pas trouvé et M. Gherun cherche encore, j’ai l’ordre de vous ramener chez vous.

- Je suis assez grand pour ramener mon frère chez moi ! fulmina Rastan.

- Tu crois qu’on peut te faire confiance alors qu’on ne sait pas ce que tu as fait ?

- Je me suis trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment.

- Tu t’es mêlé de tout quoi ! lança Zorac d’une voix narquoise.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Enteï
Admin Enteï
Admin Enteï
Dark Enteï


Nombre de messages : 406
Date d'inscription : 22/10/2006

informations RPG
badges:
[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Left_bar_bleue8/8[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty_bar_bleue  (8/8)
clan: Aucun
PV des Pokémon:

[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty
MessageSujet: Re: [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende.   [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Icon_minitimeJeu 25 Jan - 19:57

Rastan se retourna et lui ordonna d’une voix calme :

- Tais-toi.

- Tu n’es pas mon père ! Tu es seulement mon frère. Je n’ai pas de père.

Son père l’avait abandonné lui et sa famille quand il avait un an.

Rastan le prit par les épaules et sans un mot, ils partirent chez eux.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Enteï
Admin Enteï
Admin Enteï
Dark Enteï


Nombre de messages : 406
Date d'inscription : 22/10/2006

informations RPG
badges:
[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Left_bar_bleue8/8[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty_bar_bleue  (8/8)
clan: Aucun
PV des Pokémon:

[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty
MessageSujet: Re: [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende.   [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Icon_minitimeJeu 25 Jan - 19:59

4. Les réponses de M. Rontrin.


Zorac se réveilla doucement. Il repensait a sa chasse de la veille. Il se leva et ouvrit sa fenêtre. Le froid qui s’était installé sur le village pendant la nuit gifla Zorac.

Zorac referma la fenêtre puis s’habilla. Il ouvrit sa porte et descendit les escaliers.

- Bonjour m’man ! fit-il en entrant dans la cuisine.

Sa maman avait l’air triste.

- Que se passe-t-il ?

- Oh, une copine a moi est décédée hier.

- Je suis désolé ! dit Zorac en regardant le sol, gênée par la situation.

Millaidy acquiesça puis détourna son regard. Elle laissa échapper un sanglot.

- Maman, je peux faire quelque choses ?

- Tu peux sortir, je veux être seul.

Zorac alla dans le corridor et mit son manteau en fourrure.

Il sortit et sentit le froid lui glacer les pieds.

« Je vais devenir un glaçon ! »

Il alla a la boulangerie. Il se mit dans la file qui comportait Germanius. Quand vint son tour, il demanda :

- Avez-vous des nouvelles de l’enquête ? Je n’ai plus vu de policier.

- Je te l’ai dit, l’ancien menuisier répondra à tes questions.

- Vous savez bien que depuis qu’il a essayer de voler ma mère et qu’il a raté. Il nous évite comme la peste !

M. Gherun sourit puis dit :

- Tu peux quand même essayer.

Zorac se retourna et sortit de la boulangerie, ruminant de sombre pensée. Il alla alors vers la boucherie et y entra. Personne ne s’y trouvait a par le boucher, Rastan.

- Salut ! dit Zorac. Bon, si on laissait nos malentendus derrière nous ?

Rastan opina.

- J’ai une question a te poser.

- Oui ?

- Tu saurais demander a l’ancien menuisier des informations qui a un rapport avec l’enquête ?

Rastan le regarda comme si Zorac était fou. Il dit alors :

- Tu veux me tuer ? Non, je ne le ferai pas, il me tuerait si je m’approchais de sa demeure !

Il leva les yeux au ciel puis se retourna et commença a couper des steaks.

- Allez ! gémit Zorac.

- Non !

Rastan se retourna et lui lança un regard de reproches.

- Point finale.



Zorac jura entre ses dents alors qu’il se dirigeait vers la maison de l’homme.

Il arriva devant la maison recouverte de lierres.

« Quand faut y aller, faut y aller ! » Et il sonna.

Il entendit un craquement puis un jurons et la porte s’ouvrit.

L’homme qui venait d’ouvrir était sale. Ses vêtements étaient sale et poussiéreux. Il portait un chapeau avec des trous. On ne voyait sur son visage que de fins yeux verts. Il avait un gros nez et des rides.

- Quoi ? grogna-t-il.

Zorac sourit : apparemment il était tombé dans l’escalier car il se massait le genoux en attendant la réponse.

- J’ai a vous parler…

- Ah oui ? Encore un coup fourré, allez va-t’en !

Zorac sourit puis demanda poliment :

- Puis-je vous parlez dans votre demeure ?

Le visage de l’homme changea et il sourit.

- Bon, ça va mais je ne veux pas de question qui me regarde !

Il le laissa entrer et lui désigna une porte en bois rongée. Il arriva alors dans le salon.

Une chaleur ambiante régnait dans cette pièce. Deux petits fauteuils entouraient une petite table. Sur cette table se trouvait une pile de photo. Zorac résista a l’envie de les regarder et s’assit dans un des deux fauteuils. Il regarda autour de lui. Une pièce grande mais vide.

Le jeune garçon se leva puis se rassit en voyant l’homme arriver dans la pièce.

- Qu’as-tu a me demander ? aboya-t-il.

- M. Rontrin, je suis là pour parler de chose sérieuse. Ca risque de prendre plus de temps que vous le prévoyez. Tout le monde dit que vous aimez votre confort, asseyez-vous donc.

M. Rontrin grogna et s’assit. Il alluma sa pipe.

Zorac huma l’air puis soupira.

- Bon, dit M. Rontrin. Maintenant, que veux-tu savoir de l’enquête ?

Zorac fut étonné par ces mots.

- Et oui Zorac, je suis vieux mais je suis encore assez malin qu’il n’y que se sujet là qui t’amènerai chez ton pire ennemi.

Zorac sourit puis regarda le plafond peint en noir. Il commença alors par la première question :

- Savez-vous des choses sur cette enquête ?

Un silence gênant parcourut la pièce puis M. Rontrin dit :

- Oui, quelques-unes…

Zorac enchaîna a une vitesse impressionnante, presque impolie :

- Et vous me donnerez ces informations.

- Oui, les plus capitales.

Zorac fut bouché bée, son ennemi acceptait sa requête.

Le jeune garçon repensa a ce qu’il devait demander.

- Alors, fit-il apaisé. Je crois que je vais commencer par celle-ci : est-ce que l’enquête avance ?

Le vieil homme opina légèrement.

- Ok. Et, que se passe-t-il ?

- Précise…

Zorac réfléchit puis dit :

- Ont-ils des suspects ?

- Je ne sais pas trop. Mais mon frère m’a dit que ca ramait fort. A mon avis, ils prends compte du Rotardure mais comme on n’a pas de preuves a se sujet…

L’homme soupira et éteignit sa pipe. Il la posa sur la table.

Zorac le regarda attentivement.

- Et Régiss ?

- Tu sais bien qu’il habite chez Gherun ?

Zorac opina.

- Dans quelques jours, il partira pour la ville Zorsforde. La ville la plus au sud du pays.

Zorac se leva d’un bond puis se rassit :

- Pourquoi ?

- Car un cousin par alliance de la tante de Régiss a accepter de le prendre en charge.

Zorac jura.

- Mais il connaît mieux M. Gherun…

- Oh tu sais, M. Gherun n’est pas quelqu’un de bien…

Zorac se retint d’empoigner l’homme. Il évita le sujet et relança une nouvelle question :

- Est-ce que les inspecteurs ont fouillés la ferme.

- Bien sur ! s’exclama M. Rontrin.

- Ah bon.

Zorac évitait la question la plus capitale pour l’instant et ne parla plus pendant quelques minutes.

M. Rontrin se leva soudain et sortit de la pièce.

Zorac se demanda alors s’il devait partir. Il allait se lever quand M. Rontrin réapparut avec deux tasse de chocolat chaud. Il s’assit puis tendit une des tasses a Zorac qui l’accepta sans hésitation.

Il but une gorgée.

- Savez-vous ce qu’il s’est vraiment passé cette nuit-là ?

La question lui était sortie de la bouche sans crier gare.

M. Rontrin le regarda puis parla d’une voix monocorde :

- Nous savons ceci : le criminel aurait réussit a entrer dans la maison et a la fouiller. La chose qu’il cherchait était dans la cave et il l’a trouver. Une sirène d’alarme a retentit alors et M. Gontrand a découvert le voleur. Ils se sont battus. M. Gontrand avait sa fourche mais le voleur a réussit a la désarmé. Il s’est ensuite enfuit a travers la village et M. Gontrand l’a rattraper a la lisière de la forêt. C’est là qu’il a été tué.

Zorac eut un pincement au cœur.

- Et donc, c’est tout a fait possible que se soit un villageois, le Rotardure ou un inconnu ?

- Oui… Et non…

- Que voulez-vous dire ?

- Voyons pour les villageois… Tu sais bien que M. Gontrand était l’homme le plus fort du village. Alors, imagine un instant qu’il se soit fait désarmé par un des nôtres. Ca parait impossible.

Zorac opina.

- Pour le Rotardure, je crois qu’il est tout a fait capable de le tuer de ses propres mains. Les Rotardures sont des créatures maléfiques qui ont une souplesse et une extraordinaire.

- Mais est-ce possible que se ne soit pas le Rotardure ? le coupa-t-il.

- Voila ! Tu as raison. Il existe autre chose qui pourrait l’ avoir tuer.

- Un inconnu ? risqua Zorac.

- Non, enfin si, mais plus précis…

Zorac comprit alors de quoi sa s’agissait :

- Un magicien…

- Dans le mille, dit M. Rontrin en se massant son épaule. Et oui, bien que tout le monde dit que les magiciens ne sont plus existant et que leur pouvoirs sont un mystère, les inspecteurs hésitent.

- Mais une question, dit Zorac avide d’en savoir plus. Il y aurait pu y avoir plusieurs hommes. Et M. Gontrand n’aurais pu résister.

- Régiss a certifié qu’il n’y avait eu qu’une personne.

- Comment le sait-il ?

- Il n’a entendu qu’une voix. Et aussi, il y avait une caméra tout près de la chose. Nous savons qu’il n’y avait qu’une seule personne. Donc voila Zorac, j’ai répondu a toute tes questions.

- Encore une s’il vous plait.

M. Rontrin grogna.

- Ok.

- Pour qui travaille les Rotardures ?

L’ancien menuisier parut amusé par la question. Il ralluma sa pipe.

- Le roi dit qu’ils sont indépendants et beaucoup sont de son avis, répondit-il. Mais il y a des hommes qui disent qu’ils auraient fait un pacte avec le seigneur Versek.

- Le seigneur Versek ?

- Le roi du Touraque. Le pays voisin.

- Et vous qu’en pensez-vous ?

- Je ne répondrai pas a cette question car elle me concerne et je t’avais prévenu. Maintenant, n’oublie pas tout ce que je t’ai dit.

Et sur ses mots énigmatiques, il reprit la tasse de Zorac et sortit de la pièce.

Zorac réfléchit aux informations qu’il avait entendues. Il se leva alors et sortit de la maison.

Il tourna a un angle de rue et glissa sur une plaque de bois vernis.

- Hé ! Mon vernis !

Germanius venait d’apparaître. Il aida Zorac a se lever.

- Tu aurais pu faire attention…

- Ce n’est pas non plus l’endroit approprié ! dit Zorac qui ne voulait pas être dominé dans la conversation.

Germanius pouffa et expliqua :

- Je n’ai pas trouvé d’autre endroit ou le soleil tape vraiment très fort.

Zorac échappa un petit rire puis demanda :

- Alors le Rotardure ?

La mine du docteur s’assombrit :

- Toujours en fuite, il est partit si tu veux mon avis.

- Il faut dire que nous divergeons a ce point ! fit Zorac. Le Rotardure avait un but précis en allant chez M. Gontrand et apparemment, il a pas réussi, et maintenant, il reste… Et je suis sur qu’il a un complice qui doit lui donner la chose…

Germanius le regarda inquiet puis rigola.

- Tu es fou, ton frère, ta mère, moi et M. Gherun sont les seuls habitants du village en cet instant.

- Tu oublies moi et M. Rontrin.

- M. Rontrin n’a plus bouger de sa maison depuis cette nuit…

- Comment le savez-vous ?

Zorac fut étonné de voir Germanius prendre une mine triomphante.

- J’ai ordre de l’espionner la nuit… Enfin, une caméra le surveille.

- De qui ? De qui vient cet ordre ?

- M. Gherun.

Zorac soupira et eut un haussement d’épaule :

- Oh, lui… Je ne soupçonne bien sur personne en ce moment mais le Rotardure a un complice. Au début je pensais a M. Rontrin mais puisque que tu viens de me dire cela… Je pense a M. Gherun…

- Quoi ? s’exclama Germanius. Il a tant fait pour notre village, depuis qu’il est la, il y a 16 ans.

Zorac fut étonné de savoir que M. Gherun n’était pas née ici. Il sourit a Germanius. Puis il chantonna en se balançant sur les talons. Le silence qui venait de s’installer le gênait. Il fut content de voir Millaidy arriver. Elle ne pleurait pas.

- Bonjour madame ! dit Germanius en lui faisant un baise-main.

- Oh bonjour M. Cléore, dit Millaidy qui paraissait flattée.

Elle regarda son fils puis demanda a Germanius :

- Pourrais-je avoir quelques moments de solitude avec mon fils ?

Germanius se retira sans un mot.

Millaidy se retourna vers Zorac :

- Qu’as-tu fait de ta journée ?

- J’ai été dire bonjour a M. Rontrin.

Millaidy recula d’un pas en rigolant.

- Tu n’es pas sérieux ?

Zorac rigola lui aussi :

- Pourquoi je blaguerais a se sujet maman ? Lui au moins me donne des réponses à mes questions !

- Ah ! Parce que tu lui demande des choses a ce sujet… ?

- Pourquoi n’aurais-je pas le droit ?

- Car je te l’ordonne. Tu ne lui parles pas, Compris ?

Zorac sourit a la vue de sa mère enragée :

- Je n’ai rien fait de mal. Cet homme n’est pas si mauvais ! Maintenant, je vais aller me promener…

- Non, tu retournes a la maison ! Et gare a toi si tu sors du monastère. Allez !

Zorac hésita à répliquer.

- Tu y vas ! ordonna sa mère en s’avançant d’un pas.

Zorac tourna les talons et se dirigea vers le monastère.



Le lendemain, Zorac se réveilla tôt et sortit en douce de chez lui. Il faisant chaud. Tellement chaud qu’il enleva son anorak. Il se dirigea vers la forêt mais rencontra Rastan qui en sortait.

- Hep, qu’est ce que tu fais là ? demanda Zorac.

- Je regardais si le Rotardure ne serait pas dans les arbres.

Et sur ces mots, Rastan s’en alla.

Revenir en haut Aller en bas
Dark Enteï
Admin Enteï
Admin Enteï
Dark Enteï


Nombre de messages : 406
Date d'inscription : 22/10/2006

informations RPG
badges:
[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Left_bar_bleue8/8[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty_bar_bleue  (8/8)
clan: Aucun
PV des Pokémon:

[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty
MessageSujet: Re: [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende.   [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Icon_minitimeJeu 25 Jan - 20:01

5. Une découverte intriguante.


Zorac entreprit de le suivre mais perdit sa trace.

« Mince… »

Il tourna les talons et retourna vers la forêt.

Il y entra et regarda un peu partout. Aucune trace du Rotardure.

Il retourna alors chez lui et, sur le chemin du retour, il trébucha et s’étala de tout son long.

Il se releva et jura. Il regarda ce qui l’avait fait trébucher : une boite en carton. Il la prit et la cacha dans son anorak puis retourna en hâte chez lui.



Il la déballa dans sa chambre. Il fut épaté de voir un médaillon noir constellé de diamant. Il poussa une exclamation quand il le toucha. Il était brûlant.

- Mais qu’est-ce que c’est ?

Il prit des grand en plastique qui traînaient sous son lit et le prit en main. Il mesura son poids puis le reposa sur le bureau.

- Je n’ai jamais rien vu de pareil… Je vais en parler avec maman.

Il descendit alors en trombe et cria :

- M’man ?

Mais personne ne répondit. Il s’asseya alors sur une chaise de la cuisine et attendit. Une idée lui vint en tête : c’était peut-être pour ça que le Rotardure avait tué M. Gontrand !

- Bonjour mon chéri ! dit une voix féminine.

Millaidy se trouvait devant lui.

- Ah tu es la ?

Millaidy sourit puis demanda :

- Tu es distrait ! Il te faudrait du repos…

- Euh, ce n’est pas a cause de ça mais de…

- Oui ?

Zorac hésita :

- Non, rien.

Il remonta dans sa chambre puis examina encore le médaillon. Il prit une décision : aller à la bibliothèque.



Le lendemain, il se réveilla tôt et s’en alla par la fenêtre.

Il arriva alors devant une maison faite en bois. C’était la bibliothèque. Elle était bien sur fermée car son propriétaire était partit. Mais Zorac ne se découragea pas d’avantage et défonça la porte. Il pénétra alors dans une pièce lugubre. Il n’y avait pad de fenêtres donc, pas de luminosité. Il alluma une bougie et commença a regarder les titres des livres.

« Rien ne concerne la magie et ses mystères… Tiens ! »

Il prit un livre qui était plus lourd qu’un dictionnaire et regarda le titre : « Les Lions-Garous, de la magie ? »

- Peut-être trouverais-je quelque chose d’intéressant… Et c’est quoi ça ?

Il regarda le titre d’un autre : « Le Touraque »

- Qu’est-ce que c’est ?

Il regarda a l’intérieur, les pages était remplis d’encre. De l’encre qui n’était pas encore sec !

- Qui a pu faire ça ?

Il entendit un craquement et se retourna. La silhouette de M. Gherun approchait a grand pas de la porte.

Zorac prit peur et éteignit sa bougie. Il reposa le livre du Touraque a sa place puis sa cache sous une petite table. Il entendit alors la voix du boulanger :

- Qui est là ?

Le jeune garçon toussa alors. M. Gherun entra, une arbalète a la main.

- Je répète ma question ! Qui est là ? rugit-il en donnant un coup de pied dans un tabouret.

Le tabouret tomba au pied de Zorac qui prit peur. Il eut un glapissement et M. Gherun prit la table de ses mains. Zorac n’eut pas le choix. Il sauta en avant et fit basculer une étagère remplie de livre. Elle tomba sur M. Gherun qui hurla de rage.

Zorac sortit alors de la bibliothèque en prenant des longs détours.

« Je l’ai échappé belle… »

Il arriva alors devant chez lui. Il entra et alla dans la cuisine.

- Ou as-tu été Zorac ? demanda Millaidy qui faisait la vaisselle.

- Faire un tour… Prendre l’air quoi…

Millaidy se tourna vers lui :

- Nous partons après-demain.

Zorac grommela puis dit :

- Et Rastan vient avec nous ?

- Bien sur.

Il fut étonné :

- Ah, il va abandonner le rôle de celui qui va aider ?

- J’ai l’impression qu’on parle de moi !

Rastan venait d’entrer dans la pièce.

- Bravo ! dit Zorac sans le regarder. Non mais sans blaguer, que faisais-tu dans la forêt ?

Millaidy regarda son fils ainée puis regarda Zorac qui affichait un air triomphant.

- Ah oui, maman, je ne t’ai pas dit. J’ai vu Rastan sortant de la forêt préoccupé a ne pas être suivis.

Il sortit alors de la pièce et entendit sa maman crier.
Revenir en haut Aller en bas
Dark Enteï
Admin Enteï
Admin Enteï
Dark Enteï


Nombre de messages : 406
Date d'inscription : 22/10/2006

informations RPG
badges:
[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Left_bar_bleue8/8[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty_bar_bleue  (8/8)
clan: Aucun
PV des Pokémon:

[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty
MessageSujet: Re: [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende.   [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Icon_minitimeJeu 25 Jan - 20:02

6. L'attaque.


Zorac marchait dans le village. Il avait enfin passé une bonne nuit. Il ne pensait plus a livre et au médaillon. D’ailleurs, il ne l’avait pas encore ouvert et avait l’intention de le rentre sans le lire.

- Je crois que c’est la meilleure solution…

Il se dirigea vers la place. Les rues étaient vides comme la place. La fontaine qui représentait un lion avec une lune au dessus de sa tête ne marchait plus. Les arbres semblaient aux aussi sans vie. Il entendit un brouhaha et se dirigea vers la boulangerie. Il fut stupéfait de voir le reste des habitants du village réunis dans le magasin. Il frappa a la porte. M. Gherun vint lui ouvrir et lui désigna une chaise entre Millaidy et Germanius. M. Rontrin lui aussi était là et semblait discuter avec Rastan.

- Bon, un évenement bizarre s’est encore produit cette matinée ! aboya le boulanger.

- Oui ? dit Rastan visiblement intéressé.

- Quelqu’un a fouillé la bibliothèque et a prit un livre. Je l’ai découvert et il a renversé une étagère sur moi. J’ai failli étouffer. Et la cerise sur le gateaux, c’est que je n’ai pas vu son visage.

- Le Rotardure ? dit M. Rontrin.

- Ce serait certainement ça mais j’ai des doutes.

- Je ne vois personnes d’autres pourtant ! s’exclama Rastan.

- Nous sommes 6 autour de cette tab le ! Nous avons le choix.

- Tu crois que quelqu’un est coupable de cela ? demanda Zorac qui parlait pour la première fois.

- Pourquoi pas ? Nous avons déjà été trahis par un ha bitant du village il y a 15 ans.

Rastan se leva d’un bond.

- Il n’a pas a savoir ça !

- C’est bien vrai ! cingla Millaidy.

- C’est vrai, dit M. Rontrin.

Zorac regarda son frère d’un regard interrogateur.

- Je veux savoir !

- Ca ne servirait a rien ! dit M. Gherun.

Le jeune garçon ne préféra pas insister.

- Bon, il faut retrouver cette créature ! grogna M. Rontrin.

- Oui, mais ou est-il ?

- Dans la forêt ! dit Zorac sans regarder les autres.

- Impossible ! dirent Rastan et M. Gherun.

- On la déjà fouiller !

- Ah oui ? Et dans les arbres aussi ?

Rastan regarda le boulanger puis dit :

- Bien sur ! De toute manière, ça ne te regarde pas ! Tu peux partir…

- Non, ca va.

Il regarda son frère puis sa maman qui lui sourit.

- Bon, il faut donc fouiller autre part… Mais ou ?

- Suazre ?

- Trop loin Germanius ! dit Rastan.

- Pas obliger, il est peut-être encore sur le chemin.

Tout le monde se tut, réfléchissant. C’est Zorac qui brisa se silence :

- J’opte pour l’idée de M. Gherun, il y a un traître parmis nous… Il suffit que vous fouillez la maison de l’autre…

- Bonne idée ! s’exclama Rastan.

- Mais qui va surveiller cette recherche ? demanda M. Gherun.

M. Rontrin dit alors :

- Le petit… Tout le monde sait qu’il est innocent. Il n’a qu’a regarder dans les affaires de nous autres…

- Mais, il a de la famille dans ce village… Je ne veux pas vous offensez Millaidy ! dit M. Gherun.

- Je comprends, dit-elle.

Zorac regarda l’assemblée.

- Non ! dit-il.

Il se leva de sa chaise et partit.



Une pluie tomba alors sur le village. Il voulut retourner a la boulangerie mais il se ravisa. Il rentra chez lui. Il monta dans sa chambre et ouvrit le livre. Il le lut toute la journée. Il était passionné. Il s’arrêtait seulement pour aller manger un bout ou pour aller à la toilette.

Il apprit donc que les Lion-Garous étaient des hommes qui se transformaient en lion le soir de la pleine lune. Qu’il était magicien et qu’ils n’existaient plus. Leur race avait été exterminée par les inspectomagiciens car ils étaient dangereux.

Mais a part ça, Zorac n’apprit rien du tout sur la magie. Il fut déçu et mit le livre sous son lit. Il se rémora les choses qu’il s’étaient passé depuis le meurtre du paysan. Une idée lui vint en tête : son frère était le traître des habitants. Il essaya d’oublier cette idée mais toutes les preuves étaient contre lui. Il ria d’un rire sans joie puis descendit. Personne n’était là. Il se demanda ce qu’il se passait. Il sortit alors et vit le Rotardure qui errait dans la rue. Il alla dans sa cuisine et y prit un couteau. Il ressortit et ne vit plus le Rotardure. Il avança d’un pas et une masse lourde lui tomba dessus. C’était le monstre. Il tomba lourdement sur le seuil sentit une de ses dents se casser sur le choc. Il cria de douleur mais le Rotardure le frappa dans le dos. Le jeune garçon se retourna et brandit son couteau. Il essaya d’esquisser un coup mais le Rotardure le souleva et le lança a trois mètres. Il essaya de se relever mais il était fatigué. Il regarda le monstre s’avancer vers lui, se ralechant les babines. Il s’approchait rudement. Zorac sauta alors sur sa jambe droite et essaya de l’entailler avec son couteau. Mais une seconde après, il se retrouva sur le trottoir. Il essaya d’appeler au secours mais il se ravisa. Il prit son courage à deux mains et se leva. Il regarda la créature puis lança son couteau. Le Rotardure l’évita avec une souplesse incroyable et frappa Zorac en plein ventre. Le jeune garçon tomba inconscient.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Empty
MessageSujet: Re: [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende.   [fanfic] Zorac, le guerrier de la légende. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
[fanfic] Zorac, le guerrier de la légende.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
RPG Pokémon :: Hors RPG :: Réalisations :: Fanfics-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser